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L'oppression et moi
17 juillet 2010

sans cesse mouvant

J'incarne le changement. Tellement de gros oppresseurs l'ont dit pour amadouer les foules, alors qu'ils avaient en eux la fixité glaciale de l'oppression. Moi c'est vraiment vrai, je l'incarne vraiment, c'est pour ça que j'ai pas mis de guillemets. On peut pas faire plus changeant que moi, je fonctionne par cycles, par périodes. Encore une fois je virevolte. Je crois que c'est la troisième fois qu'il est question de virevolter dans ce blog, c'est pour ça que je dis "encore une fois".

Quand pendant un entretien l'autorité me demande "pourquoi veux-tu faire ça ?", je ne sais que répondre. Bah oui parce que même si je veux faire ça, bah je ne sais plus pourquoi exactement, je l'ai su jadis mais depuis ça a changé, ce n'est plus pour les mêmes raisons que je veux le faire, car je ne suis plus le même, comment vous faites pour être toujours les mêmes, vous ? Désolé mais personne ne peut me décrire, pas même moi. Enfant sauvage power !

À part mon Amoureuse et le Punk, je ne suis jamais sûr de ce que j'aime, je change tout le temps d'avis vu que je change tout le temps de cerveau. Telle chose trouvée géniale devient le lendemain pénible, et vice-versa. Comment font les gens pour rester sûrs d'eux, pour avoir un dogme ? Comment font les professeurs ? Comment font les journalistes ? Je ne vous comprendrai jamais, on dirait que vous voulez trop être comme le monde : figé et par conséquent partial et injuste. Or je pense que c'est plus sain d'être comme la vie : sans cesse mouvante et par conséquent belle et intense.

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Commentaires
L
Pour moi, il n'y a rien de pire que les personnes figées et pleines de certitudes.<br /> Je ne sais plus qui a dit : "il est probable que les scientifiques ne cherchent pas de réponses, mais de nouvelles questions."<br /> C'est comme ça qu'on évolue, non ? Sinon, on se ratatine.
L
C'est le signe qu'on a un cerveau encore vivant et en pleine forme, on peut pas faire plus flagrant comme qualité humaine, moi je dis ! (smiley qui s'la pète avec des lunettes de soleil)
J
pareil... Je change tout le temps d'avis, ça me fatigue moi-même mais c'est comme ça... ;)
M
C'est pas ton cerveau que tu changes, c'est juste des options : tu optes pour un angle de vue, des critères d'appréciations qui varient plus ou moins consciemment en fonction d'un paquet de truc ... mais bon hein, c'est bien aussi de pas du tout se poser de questions !
L
Ouais c'est vrai, y'a sûrement pas à se prendre la tête pour ça après tout, mais c'est eux qui veulent que je me la prenne ! :D<br /> <br /> Sinon je reviens sur ce que tu m'as dit ce matin : c'est sûr que toute oeuvre qu'on aime a des défauts latents ou manifestes et que ce sont ces défauts qui vont nous la rendre pénible parfois, mais moi quand j'aime j'adhère totalement donc même aux défauts, comme en Amour. Quand je change de vision sur un objet c'est davantage qu'une prééminence des défauts, c'est carrément une nouvelle organisation du cerveau. C'est comme si je changeais de structure génétique, je suis un mutant en perpétuelle métamorphose, aaargh !!!<br /> <br /> (Bon, j'y vais enfin, ouf !)
L'oppression et moi
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